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Préparer son voyage

 

  routard ou organisé, seul ou en groupe

 

 

charter ou 1ere classe


 
 
  • Quand
  • Comment
  • type voyageur
  • démarches administratives
  • Quel budget prévoir

Le budget

Il est toujours difficile d’évaluer ses dépenses, pour un voyage à l’étranger. Bien sûr, chacun se trouve limité par son budget. Mais encore faut-il avoir une idée du coût de la vie dans le pays où l’on se rend. L’office du tourisme peut vous renseigner utilement.
Toutefois, ne vous attendez pas à vivre « pour rien », sous prétexte que vous allez dans un pays à faible niveau de vie. Dans ces pays, seuls les habitants vivent pour rien, précisément parce qu’ils n’ont rien. Le touriste a, sauf exception, des exigences qui l’incluent dans un système de consommation parallèle, où l’on compte en dollars, ce qui est toujours mauvais signe pour le porte-monnaie. La caricature du Français en voyage qui ne veut manger que des steaks-frites est malheureusement trop souvent une image réelle. Or, si le riz n’est pas cher en Inde, ce n’est pas le cas du steak ! Autrement dit, plus vous vous rapprocherez du mode de consommation des habitants, mieux vous vous en tirerez financièrement.
Donc, définissez votre budget avant de partir selon votre façon de voyager, du confort souhaité et du pays dans lequel vous allez. Excepté pour l’Europe, l’Amérique du Nord, le Japon ou l’Australie, on peut voyager « routard » pour environ 80 à 170 F par jour et par personne (un peu plus si l’on est seul à cause de la chambre que l’on vous fera souvent payer presque au prix de la double). Si vous êtes « autonome » (à pied, à vélo…) et que vous dormez sous la tente ou à la belle étoile, les coûts seront évidemment moindres.


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Comment garder son argent à l’abri

Une règle d’or : ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier. Cela semble évident, mais les consulats de France ne comptent plus les imprudents qui réussissent à se faire voler leur argent, leur passeport, etc., et leur billet de retour parce qu’ils n’ont rien trouvé de mieux que de tout mettre ensemble dans le sac à main ! Sans entrer dans une psychose du vol, il est raisonnable d’observer un minimum de précautions qui tiennent du bon sens :
– Quand il s’agit de payer un taxi ou un commerçant, ne sortez pas une grosse liasse de billets (surtout si c’est en pleine rue).
– Munissez-vous toujours de petites coupures (le dollar est toujours fort utile, en plus de la monnaie locale).
– Mettez votre argent en lieu sûr : dans le coffre de l’hôtel si vous êtes en séjour, ou caché sur vous, en choisissant l’un des systèmes brevetés suivants.

Comment cacher ses sous

Dans les bagages

– Vous pouvez cacher une partie de votre argent, vos papiers et jeux de photocopies dans la boîte à savon, la pochette à pansements, la trousse fourre-tout ou, ça s'est déjà vu, dans un faux tube dentifrice ! Vous pouvez fabriquer également des doubles-fonds (aux trousses), des doublures ou des poches intérieures.

Sur soi, à préparer avant de partir

– Faire une entaille dans la ceinture de son jean et façonner une boutonnière. Cachez vos billets pliés dedans. Amélioration possible : une épingle de nourrice qui empêche les sous de faire le tour de votre taille.
– Dans une ceinture normale : cousez une longue fermeture éclair dans la doublure ou bien fabriquez-la avec un cuir fin ou un tissu solide.
– Faites fabriquer par votre première maman (chacun sait que la deuxième maman du voyageur, c'est le GDR) une petite pochette en toile que vous accrocherez autour du cou par une lanière, double et solide. Format : 12 X 16 cm environ. Y mettre passeport, argent liquide, chèques de voyage et carte d'étudiant.
Une combine : fermer cette pochette par une bande « velcro ». Le bruit vous réveillera si quelqu'un essaie de l'ouvrir pendant votre sommeil.
D'ailleurs, pour dormir, ne pas laisser cette pochette autour du cou. Glissez-la à l'intérieur de votre pantalon, entre les cuisses, et accrochez la lanière à la ceinture. C'est la partie la plus difficile d'accès.
– Une poche dans la pochette, c'est bien pratique pour y glisser le ou les papiers à garder (celui de l'avion par exemple).
– Vous pouvez aussi emporter une autre pochette sans lanière, de façon à pouvoir la fixer à l'aide d'épingles à nourrice à l'intérieur d'un pantalon, blouson, pull et pourquoi pas au slip.
– Certains routards cousent un élastique au lieu de la lanière, de façon à mettre leurs pochettes autour de la taille.
– Toujours autour de la taille, à même la peau, vous prenez un tissu en coton fin qui en fasse le tour, plus 5 cm, et d'environ 30 cm de largeur, de façon à enrouler vos billets (ou autre) plusieurs fois dedans, et fixez à l'aide d'épingles à nourrice.
– Pour mieux protéger vos papiers de l'humidité, emportez quelques pochettes en plastique complètement imperméables, de celles, par exemple que l'on vend pour protéger la nourriture (Ziploc…).
– Si vous êtes un inconditionnel de la « banane », arrangez-vous toujours pour mettre un pull ou un T-shirt autour de votre taille, de façon à nouer les manches au-dessus ; elle se verra quand même moins !

À éviter

– Dans les chaussures, ça risque de faire des trous dans les billets, et si vous les mettez dans une pochette plastique, ça chauffe la plante des pieds ! Toutefois, si vous avez une semelle, coincez le tout dessous.
– Dans les chaussettes, si vous voyagez assis et que le bas de pantalon remonte…
– Dans une poche arrière ou sur les côtés du pantalon, ça va très vite, pour un voleur muni d'un cutter, de faire une jolie entaille.

Comment surveiller son budget

Pour notre part, nous ne sommes pas très favorables à ce genre de choses. On est en vacances pour se balader et non pour faire de la comptabilité. Mais pour les méticuleux, voici un truc efficace pour surveiller son budget : vous décidez, par exemple, de dépenser 20 dollars par jour durant votre séjour. Sur un petit carnet vous notez avant de partir ou dans l’avion, en haut de chaque page, la date (en commençant par celle du départ et finissant par celle du retour), et vous écrivez en bas 20 dollars pour le premier jour, 40 dollars pour le second, etc. Sur place, il vous suffit de totaliser vos dépenses de la journée (de mémoire) et d’ajouter le résultat au total de vos journées précédentes. Vous pouvez alors facilement voir où vous en êtes question budget : vous notez en bas de page le déficit (– 4 dollars par exemple) ou le surplus (+ 10 dollars) éventuel. Le lendemain, vous économisez et vous rétablissez l’équilibre. Le procédé, qui semble fastidieux est, en fait, très simple et s’avère particulièrement utile à ceux qui ne veulent pas claquer trop d’argent.


 

  • Quel équipement

Le sac de voyage

À part la cantine (trop militaire), la valise (trop petit bourgeois) ou la poussette, celui qui n’est pas un adepte du sac à dos n’a plus tellement le choix. Reste donc le sac de voyage, soit en toile (plus solide), soit en Nylon (plus léger). Pour passer partout, le sac de voyage est idéal.
Le prendre avec une sangle réglable qui permet de le porter en bandoulière (très pratique), et une double poignée de portage. En option, vous pouvez également investir dans un « tire-bagages » pliable à roulettes qui facilite le transport sur les longues distances.

Le sac à dos

Comme pour le sac de voyage, la première règle est de choisir un sac d’un volume suffisant, adapté à l’utilisation que l’on en fera. En règle générale, un sac de moins de 40 litres convient aux sorties d’une journée, entre 40 et 65 litres aux randonnées de quelques jours, et au-delà au portage de matériel spécifique (montagne, camping…) ou au trek d’au moins deux semaines. Pour un voyage « classique », quelle que soit sa durée, les sacs de moins de 60 litres sont suffisants. Outre des sacs spécifiques pour la randonnée, l’escalade ou le camping, la production est désormais aux sacs dits « anatomiques » permettant à chacun de choisir dans une gamme variée selon sa taille ou la courbe de son dos. Des sacs spécialement adaptés à l’anatomie féminine existent aussi. Dans chaque catégorie, de nombreuses options sont proposées comme les rabats extensibles qui augmentent la capacité du sac, les systèmes modulables de compartiments ou de sangles conçus pour une meilleure répartition des charges. Même s’il existe des possibilités de rajouts de poches extérieures ou de porte-accessoires, autant transporter un maximum de choses à l’intérieur de son sac. On obtiendra ainsi une meilleure stabilité de portage et une meilleure protection en cas de pluie. Pour le portage justement, il est préférable, lorsque l’on achète son sac, de l’essayer chargé afin de tester sa stabilité et la bonne répartition du poids entre les hanches et les épaules (ce qui est l’idéal).
– Autrefois très répandu, le sac à claie est devenu rare. Même si son armature permet de porter des charges très lourdes et volumineuses, son poids (1 kg minimum pour la claie seule) et son encombrement comparés aux autres sacs à dos l’ont rendu bien moins compétitif.
– Enfin, pour ceux qui hésiteraient encore entre le sac à dos et le sac de voyage, on conseille le sac valise, astucieux compromis entre l’un et l’autre.

Les sacs pochette

Ce sont de petits sacs à emporter en complément du sac à dos ou du sac de voyage. Ils permettent de recevoir quelques vêtements ou quelques petits objets légers pour une excursion ou une randonnée, sans avoir à se charger du reste.
Ce sac à deux poignées facilement modifiables en bandoulière peut contenir un appareil photo, une gourde, un livre, un pull, quelques autres bricoles… et un G.D.R.
Ce type de sac est indispensable, pourvu qu’il soit ultra-léger (Nylon), pliable (généralement dans une pochette), tout en étant assez grand.

Faire son sac

Non, non, ne rigolez pas, car si faire son sac semble une évidence pour tous, la réalité tend à démontrer le contraire. Combien de routards ont en effet peiné sous l’effet d’un sac mal rempli et combien d’autres ont dû, contraints et forcés, abandonner quelques affaires ou, pire encore, renoncer à certains achats, faute de place ?
Mais, avant de faire son sac, encore faut-il choisir les objets et vêtements à emporter (voir chapitre précédent) et surtout les quantités à emporter. Voyagez donc léger et peu volumineux, surtout si vous comptez bouger. Vous gagnerez ainsi en liberté d’action, pourrez garder avec vous vos affaires dans les transports et autres lieux interdits aux sacs volumineux, vous n’affolerez pas l’automobiliste si vous faites du stop, et surtout cela vous permettra de rapporter de votre voyage bien plus de choses que ceux partis avec un sac déjà bourré à craquer. Donc, sauf si le climat doit s’avérer rude ou l’aventure nécessiter certains équipements spéciaux, inutile de s’encombrer de plus de 10 kg au départ. Les jeans, chemises et autres T-shirts en multiples exemplaires sont superflus, et une garde-robe en deux exemplaires est la plupart du temps suffisante. Les possibilités de laver ou de faire laver son linge existent en effet presque partout (souvent pour peu cher), et dans nombre de pays il est de plus possible d’acheter des vêtements pour des sommes parfois dérisoires. N’oubliez pas non plus, dans le choix de votre équipement, de privilégier ce qui est vraiment utile et de laisser à la maison le superflu ou ce que l’on choisirait d’abord pour l’esthétique.
Une fois la sélection effectuée, faites votre sac en mettant dans le fond le plus lourd (utile pour le portage que d’abaisser son centre de gravité) et le plus pointu. Au passage, sachez que doubler l’intérieur par un grand sac poubelle protégera mieux son contenu de l’humidité. Remplissez progressivement en mettant sur le dessus ou dans des endroits facilement accessibles les choses qui peuvent vous être utiles pendant votre déplacement (par la suite, selon les jours, la trousse de toilette, un pull, le GDR, etc.). N’oubliez pas de remplir les « creux » comme l’intérieur des chaussures avec des affaires plus petites, enroulez serrés vos vêtements pour qu’ils prennent moins de place, utilisez des sacs plastique en guise de séparation (ça protégera encore de l’humidité), et surtout ne chargez pas plus des 3/4 votre sac avant le départ.

Enfin, comme vous, n’oubliez pas que par la suite celui-ci devra être protégé, car il est votre compagnon de voyage :
– Contre les intempéries, un sursac ou, pour les plus économes, un sac poubelle ou sac à gravats feront l’affaire.
– Contre les mauvais traitements occasionnés par les transports (avion, bus), un sursac ou un sac de riz sont efficaces ; faute de sac, resserrez et ficelez sangles et bretelles.

  • Santé
  • vaccins


    Les vaccins que j'ai effectué sont les suivants:

  • Hépatite A et B (il existe un vaccin Twinrix qui contient les deux vaccins à la fois) : trois injections ; avec deux semaines d'intervalles entre chacune d'elles
  • Fièvre jaune et Thyphoïde (une seule injection pour les deux)
  • Tétanos rappel
  • Polio (ampoule buvable)



    Pharmacie


  • Voici la liste complète de ce qui se trouve dans ma pharmacie :

  • Antibiotique Augmentin : morsures, infections de la peau, pneumonie, infections urinaires, infections aux oreilles, bronchite, sinusite) Ciproxine : meilleur antibiotique pour le traitement d'une diarrhée infectiueuse et pour la dysenterie Zitromax : infections des voies respiratoires supérieures
  • Anti-paludéens (malaria) Lariam (le meilleur, une fois par semaine) Nivaquine (si on ne supporte pas le Lariam, une fois par jour)
  • Diarrhée Immodium (pour stopper) Perenterol (pour régénérer la flore intestinale)
  • Nausée et vomissement Motilium
  • Anti-inflammatoire B iofenac : contre le mal de dos, la tendinite
  • Infection de la peau Fucidim (pommade antibiotique)
  • Allergies Zyrtec ou Telfast
  • Douleurs et fièvres Aspirin, Paracetamol
  • Sels minéraux pour la déshydratation (sachet ORS)
  • Divers: pince à épiler, thermomètre, aspi-venin, lotions anti-moustiques, écran total, sparadraps, pansements, rubans adhésif, compresses stériles, désinfectant, seringues, aiguilles stériles, Micropur (pour désinfecter l'eau) Tous les conseils sur la santé en voyage sont disponibles sur le site de l'Institut Tropical d'Anvers



    Hygiène de vie


  • Pas besoin de rentrer les détails mais évitez par exemple de vous brosser les dents avec de l'eau du robinet. Ne grimpez pas des montagnes à toute allure. N'enfilez pas les médicaments sous prétexte que vous avez mal à la tête ... enfin un peu de logique quoi.



    Vos yeux


    Si vous portez des lentilles de contact, pensez à avoir du matériel de rechange et de nettoyage car c'est parfois difficile à trouver (surtout les lentilles dures).
    N'oubliez pas d'emporter une paire de lunettes de rechange, très utile dans certains endroits très poussiéreux !



  • voyager avec des enfants

VOYAGER AVEC UN ENFANT DE MOINS DE 2 ANS (BÉBÉ)

 

voyager avec un animal

Voyager avec son animal, ça ne s'improvise pas et ça ne nécessite pas que de l'amour. Dès que l'on choisit de mettre les pattes hors de nos frontières, les difficultés s'accumulent. La plupart des pays cherchent à se prémunir des maladies véhiculées par les animaux, ce qui se comprend. De manière générale, ne comptez pas partir avec votre animal sur un coup de tête : il faudra vous renseigner auprès de l'ambassade du pays de destination des semaines, voire des mois à l'avance. Demandez les papiers à présenter à la douane, les vaccinations obligatoires et les certificats de santé qui vont avec, tout en sachant que certaines inoculations sont exigées jusqu'à six mois à l'avance ! On ne vous conseille pas d'essayer de tricher, les douaniers manquent d'humour et n'hésiteront pas, au mieux à confisquer votre compagnon, au pire à l'euthanasier. Tout est question d'organisation…
ATTENTION ! Si vous voyagez à travers plusieurs pays, pensez à vous renseigner sur les formalités d'entrée dans chacun d'entre eux. Il vous faudra parfois faire pratiquer des vaccinations ou des examens supplémentaires pendant l'une de vos étapes.

Races acceptées à l'étranger

Première question à se poser : votre python royal a-t-il le droit d'entrer dans le pays où vous vous rendez ? Sachez par exemple qu'en Islande et en Polynésie française, l'importation d'animaux vivants est interdite, sauf en cas de dérogation (si vous comptez emménager dans le pays, par exemple).

La plupart des pays sont moins radicaux, mais ils peuvent tout de même refuser l'entrée de certaines espèces sur leur territoire. C'est le cas notamment pour les races de chiens jugées dangereuses. Ainsi, les pitt bulls et les dogues argentins sont refusés au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Norvège. Les singes ne sont pas les bienvenus au Japon (sauf ceux en provenance d'un nombre restreint de pays) et au Canada… qui n'accepte pas non plus les écureuils !

L'importation de jeunes animaux n'est pas toujours autorisée, car on ne les vaccine pas contre la rage avant l'âge de trois mois. C'est ainsi que le Canada n'acceptera pas votre toutou avant cet âge. Attention également, le nombre d'animaux admis sur un territoire est parfois limité : l'Autriche, par exemple, n'en accepte que deux par voyageur.

Une question délicate, enfin : celle des nouveaux animaux de compagnie (les NAC pour les initiés), charmantes araignées, serpents et autres scorpions " domestiques ". Ces espèces exotiques sont souvent protégées par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction), qui est le fruit d'accords internationaux visant à réglementer le commerce d'espèces menacées. Si votre animal est inscrit sur la liste des espèces protégées par la convention, il vous faudra demander avant de partir un permis auprès de l'organisme national habilité à le délivrer.
Pour la France, contactez le ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, direction de la nature et des paysages, bureau des échanges internationaux d'espèces menacées : 20, avenue de Ségur, 75007 Paris. Tél. : 01-42-19-19-03.
Pour savoir si votre animal est inscrit sur la liste de la CITES, contactez cette même adresse, ou bien rendez-vous sur le site de la convention. Si ce n'est pas le cas, renseignez-vous tout de même auprès de l'ambassade pour savoir s'il est accepté dans le pays. Il faudra parfois faire une demande préalable de permis d'importation. C'est le cas notamment des lapins et perruches en Suisse et au Canada.

Identification

En France, depuis le décret du 28 août 1991, l'identification des chiens, chats et furets (les " carnivores domestiques ") est obligatoire, dès l'instant où ils ont été vendus ou cédés gratuitement. Elle doit être réalisée chez un vétérinaire, par tatouage d'un numéro ou à l'aide d'une micropuce implantée sous la peau (mais celle-là, elle ne gratte pas). Votre animal de compagnie est alors référencé dans un fichier national, géré par la Société centrale canine (SCC) ou le Syndicat national des vétérinaires en exercice libéral (SNVEL), et vous obtenez une jolie carte d'identification à son intention. Pratique en cas de perte. Mais comme il y a toujours un monde entre la théorie et la réalité, nombreux sont encore les toutous et les matous qui échappent à la règle. Sachez cependant que vous devrez impérativement vous y plier si vous partez à l'étranger, mais également en France, si vous souhaitez séjourner dans certains campings ou hôtels, qui l'exigeront.

Vaccinations et traitements antiparasitaires

Renseignez-vous auprès des ambassades sur les vaccins exigés selon les pays. Celui contre la rage est incontournable (voir plus bas), car malgré le bon Pasteur, ce virus transmissible à l'homme n'est toujours pas éradiqué de la planète. Le vaccin antirabique doit être inoculé, à partir des trois mois de l'animal, par un vétérinaire agréé, et être suivi d'un examen sérologique au minimum un mois après pour s'assurer de son efficacité. Selon les pays et les espèces, on exigera des vaccins supplémentaires : maladie de Carré et leptospirose notamment pour le chien (Norvège, Suède). Des traitements antiparasitaires peuvent également être imposés aux chiens et chats (contre l'échinocoque en Finlande et au Royaume-Uni). Faites très attention aux délais, car certains pays peuvent exiger un traitement antiparasitaire effectué deux jours à l'avance, comme d'autres réclameront un vaccin inoculé six mois avant l'entrée sur leur territoire.

Les sésames qui vous ouvriront les frontières : les certificats, qu'ils soient de vaccination ou de bonne santé, rédigés par un vétérinaire agréé (par la Direction des services vétérinaires de votre région ou par les autorités étrangères). Le certificat de bonne santé, à défaut d'une kyrielle de vaccins, est très souvent demandé : chiens, chats, lapins, canaris, tortues, lézards, couvées… tout le monde y a droit !

Prévoir le retour en France
Depuis 2001, la France est déclarée indemne de rage. Une bonne nouvelle lorsqu'il s'agit d'emmener son animal à l'étranger, car on vous y fait moins de difficultés. En revanche, le retour implique des exigences supplémentaires envers votre chien ou votre chat. Un certificat sanitaire rédigé, dans les dix jours précédant le retour, par un vétérinaire du pays de provenance et agréé par le ministère français de l'Agriculture, sera réclamé. Il doit être bilingue pour les pays non francophones. Un modèle est disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères. Le vaccin contre la rage doit avoir été inoculé depuis plus de trente jours, ce qui signifie qu'un animal de moins de quatre mois ne peut rentrer sur le territoire français, à moins qu'il ne soit accompagné par sa mère.
Lorsque la nouvelle réglementation européenne entrera en vigueur le 3 juillet 2004 (voir plus loin), il faudra également effectuer un titrage d'anticorps. Celui-ci devra avoir lieu au minimum trente jours après la vaccination, et trois mois avant le retour en France. Si votre séjour n'est pas aussi long, il faudra faire les analyses avant le départ, toujours dans ce délai de trois mois avant le retour ! En gros, si vous vous y prenez moins de quatre mois à l'avance pour le vaccin, Choupette devra rester à la maison…
À noter que ces mesures sont également valables pour les déplacements depuis les TOM vers la métropole (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, etc.).

Quelques pays particulièrement stricts

Le Royaume-Uni n'impose plus la rebutante quarantaine de six mois, qu'il a remplacée par une réglementation assouplie. Connue sous le nom de PVAC (Programme de voyage des animaux de compagnie) ou Pet Travel Scheme, elle reste cependant très stricte. Attention donc à bien remplir les conditions, parmi lesquelles : l'animal ne doit pas avoir séjourné hors des pays participant à ce programme dans les six mois qui précèdent l'entrée sur le territoire, il doit avoir au moins trois mois, être identifié par micropuce, être vacciné contre la rage et avoir fait l'objet d'un test sérologique, avoir subi un traitement antiparasitaire et entrer dans le pays par des itinéraires autorisés. Pour plus de précisions, consulter le site de l'ambassade de Grande-Bretagne en France.

Sachez que d'autres pays n'ont pas renoncé à la quarantaine : c'est le cas notamment de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Japon. Elle risque d'être accompagnée d'une série d'examens et d'inspections qui seront à vos frais… Pas la peine, donc, d'y emmener Choupette pour quinze jours de vacances, vous ne la récupéreriez qu'au retour.

Le futur passeport européen pour les animaux de compagnie

Pour cause d'harmonisation de la réglementation des mouvements des animaux de compagnie au sein de l'Union européenne, ceux-ci devront bientôt présenter leur passeport ! En clair, le Parlement et le Conseil de l'Union européenne ont adopté une nouvelle réglementation, qui sera appliquée à partir du 3 juillet 2004.

Les chiens, chats et furets à partir de trois mois devront montrer patte blanche en présentant un passeport délivré par un vétérinaire agréé, qui attestera de leur vaccination antirabique en cours de validité. Pour les plus jeunes, la vaccination ne sera pas exigée, mais ils devront tout de même présenter leurs papiers.

Pendant les huit premières années suivant l'application de la nouvelle réglementation, l'identification par tatouage ou micropuce sera acceptée. Une fois cette période expirée, seule la micropuce sera considérée comme valable.

Trois pays obtiennent cependant un délai. Le Royaume-Uni, l'Irlande et la Suède exigent pour les chiens et chats l'identification par micropuce. Pendant une période transitoire de cinq ans, éventuellement renouvelable, ils réclameront également un test sérologique pour s'assurer de la présence d'anticorps contre la rage.

Enfin, votre lézard, votre grenouille, votre canari ou votre cochon d'Inde n'auront probablement besoin que d'un certificat de bonne santé. Ah, l'ouverture des frontières !

Les assurances

Ne jouons pas les oiseaux de mauvais augure, mais on n'est jamais à l'abri d'un pépin, et loin de chez soi, les choses deviennent vite plus compliquées. Les plus prévoyants pourront donc prendre une assurance pour leur petit monstre.

Brutus s'est enfoncé une épine d'oursin dans le coussinet ?
Les animaux aussi ont leur sécu ! Il existe des assurances qui prennent en charge les frais vétérinaires de votre animal, qu'il s'agisse des soins pour une maladie ou qu'ils soient chirurgicaux. Certaines proposent également un forfait pour la prise en charge du coût des vaccinations. De même, elles pourront financer son rapatriement en cas de problème grave.

Mistigri s'est fait les griffes sur la banquette arrière du taxi ?
Pensez à prévenir votre assureur habituel que vous emmenez votre compagnon avec vous. Avec votre assurance habitation multirisque, les éventuels dégâts qu'il pourrait occasionner seront ainsi remboursés.

Trouver un lieu d'accueil (pour ne pas se retrouver à la niche)

Avant de partir, assurez-vous que votre animal sera bien accepté sur votre lieu de villégiature ! Le mieux est de demander directement à l'hôtel ou au camping s'ils autorisent sa présence, et sous quelles conditions. Il se peut que seuls les petits animaux soient acceptés : votre saint-bernard risque d'être plus difficile à loger qu'un caniche… Vous pouvez également appeler les offices de tourisme, qui recensent les établissements accueillant les animaux.

En ce qui concerne les chiens d'assistance, si d'après la loi française, ils sont autorisés dans tous les hôtels, centres de vacances et restaurants, ce n'est pas toujours le cas à l'étranger. N'hésitez pas à appeler l'ambassade ou l'office de tourisme du pays où vous comptez vous rendre, ils vous indiqueront les établissements qui les acceptent.

Si vous partez au bord de la mer, n'oubliez pas que de nombreuses plages sont interdites aux animaux. Là aussi, pour éviter l'amende, renseignez-vous avant d'aller faire trempette avec Médor ! Pour vous aider, la fondation 30 Millions d'Amis et la SPA ont mis en ligne des listes non exhaustives de plages acceptant les baigneurs à quatre pattes.

Dans les bagages de Rintintin

Un voyage peut être stressant, voire angoissant pour votre compagnon. Comme les animaux à deux pattes que nous sommes, il peut également avoir le mal des transports. Vous pourrez l'apaiser en lui administrant des médicaments homéopathiques avant le départ :

- Pour prévenir les vomissements : deux comprimés de Cocculine, ou dix gouttes de Nausédyl, deux fois par jour, quatre jours précédant le voyage et le jour du départ.

- Contre l'excitation : une dose de Nitri Acid 9 CH la veille et une autre au moment du départ. Vous pouvez aussi lui donner cinq granules de Nux Vomica 7 CH et cinq granules de Belladona 9 CH au départ.

Si les médecines douces ne vous séduisent pas, surtout n'administrez pas de médicaments allopathiques à votre animal comme vous le feriez pour vous-même ! Il risquerait de très mal le supporter. Seul votre vétérinaire est habilité à vous prescrire le calmant ou l'anti-nauséeux qui conviendra le mieux à votre compagnon.

L'arrivée dans un lieu inconnu ne devrait pas être pour lui un traumatisme insurmontable. Au contraire, c'est un nouveau territoire à explorer ! Mais vous pouvez l'aider à trouver ses repères plus rapidement en emportant avec vous ses objets familiers : panier, couverture, écuelle, jouets, etc.

Le cas des animaux d'assistance

Certains pays assouplissent les restrictions à l'entrée sur leur territoire dans le cas des animaux d'assistance. Par animaux d'assistance, il faut comprendre les chiens guides des personnes atteintes d'un handicap sensoriel (cécité partielle ou complète, sourds et malentendants) ou les chiens dits d'assistance ou d'accompagnement pour les handicapés-moteurs. Généralement, il s'agit de chiens très dociles : labrador, golden retriever ou berger allemand. Ils sont homologués et dressés dans des centres spécialisés (ANECAH, FFAC…).

Le Canada exempte ainsi les chiens guides des formalités imposées à leurs congénères, à condition qu'ils entrent sur le territoire en même temps que leur maître. Mais n'oubliez pas que votre chien, qu'il soit d'assistance ou non, est avant tout un chien ! Pour faciliter son acceptation à l'étranger, comme pour sa propre sécurité, faites-le donc tatouer et vacciner avant le départ.

Vous voilà prêt à partir en voyage avec votre compagnon. Là aussi, il est impératif de prendre toutes ses précautions et de s'enquérir des recommandations afin de transporter votre animal dans les meilleures conditions. Voici quelques conseils.
N.B. : La législation française (lois du 30 juillet 1987 et du 27 janvier 1993) autorise l'accès des chiens guides aux lieux publics (centres commerciaux, centres de vacances, transports en commun…). Le statut des chiens d'assistance est en revanche beaucoup moins précis. Cependant, les transporteurs, à quelques exceptions près, acceptent l'accès à bord aussi bien aux chiens guides qu'aux chiens d'assistance, sous certaines conditions qu'il est nécessaire de bien connaître afin d'éviter les mauvaises surprises de dernière minute.

En avion

Précautions
Les compagnies aériennes voulant éviter que leurs appareils ne se transforment en véritables ménageries volantes, le transport à bord est bien réglementé. Si vous appliquez les consignes imposées, le voyage en avion avec votre animal ne devrait pas poser trop de problèmes.

Tout d'abord, il faut bien entendu s'assurer que la compagnie acceptera votre compagnon. Précisez à l'agent qui effectue votre réservation que vous comptez emmener un animal, en lui spécifiant son espèce, ainsi que sa race. Les compagnies n'acceptent pas tous les animaux domestiques à bord. Les chiens, à condition qu'il ne s'agisse pas de molosses dangereux (pit bulls, rottweillers…) ou de chiennes en gestation, et les chats sont généralement acceptés. Par contre, vous aurez plus de mal à trouver des transporteurs qui admettent les oiseaux, en cage bien sûr, ainsi que les rongeurs (lapins, hamsters…).

N'oubliez pas de vous munir des documents habituels, surtout si vous partez à l'étranger : carnet de vaccination ou de santé et certificat d'aptitude de votre animal d'assistance, attestant qu'il s'agit bien d'un chien homologué. Pensez enfin à vous présenter au moins une demi-heure, voire plus, avant l'heure limite d'enregistrement pour accomplir les formalités requises pour votre animal.

La place
Votre animal est accepté à bord ? Bravo ! Maintenant se pose la question de sa place. Où voyagera-t-il ? En soute ou en cabine ? En fait, tout est question de poids. Jusqu'à un certain seuil, l'animal peut voyager en cabine, à l'intérieur d'un sac ou d'une cage, à vos pieds ou sur vos genoux. Sacs et cages sont vendus dans les boutiques des grands aéroports, mais on peut tout aussi bien les acheter auprès des comptoirs Cargo des grandes compagnies. Sur Air France, les petits oiseaux (canaris, perruches) sont admis à bord, à condition de recouvrir la cage d'un tissu noir afin de réduire l'intensité sonore, surtout si Titi a le gazouillement facile. La limite au-delà de laquelle votre compagnon sera mis en soute varie d'une compagnie à une autre : 5 kilos sur Air France, 8 kilos sur SAS et Lufthansa, 4,5 kilos sur KLM, etc. Si votre animal dépasse cette limite, direction la sousoute ! Ne vous faites pas de bile, la soute d'un avion est pressurisée, chauffée et ventilée.

Attention ! L'avion n'est pas un zoo. Le nombre d'animaux en cabine est limité. Tout dépend du type d'appareil et de la destination. Les quelques places seront attribuées aux personnes ayant réservé en premier. Sinon, l'animal ira en soute.

Les animaux d'assistance sont acceptés sur pratiquement toutes les compagnies. Selon le degré d'autonomie du passager, l'animal d'assistance sera autorisé à voyager en cabine. Dans ce cas, un extra seat (siège supplémentaire) lui sera assigné. Généralement, l'extra seat se trouve sur le côté de l'appareil afin de ne pas gêner les autres passagers. Le chien devra alors prendre place au pied de l'extra seat, assis ou couché, harnaché si le personnel de bord le demande. Lors de l'achat du billet d'avion, il est nécessaire de notifier que l'on voyage avec un animal d'assistance, cela permettra à l'agent qui effectue la réservation d'attribuer les sièges les plus appropriés à l'intérieur de l'appareil. La muselière est obligatoire sur la plupart des vols.

Le prix
Dans les avions, la gratuité s'applique uniquement aux animaux d'assistance, sauf avec British Airways et KLM qui font payer le transport sans faire de distinction entre animaux domestiques et animaux d'assistance. Sinon, la plupart des compagnies aériennes feront payer le transport de votre animal domestique. Lors de l'enregistrement, on le pèsera dans sa cage ou son sac. Son poids s'ajoute à celui de vos bagages. Si le poids total dépasse le plafond autorisé, il vous faudra payer un supplément. Celui-ci varie en fonction de la compagnie et de la destination. Si vous emportez toute votre garde-robe et que vous voyagez avec un dogue allemand de 65 kilos, vous avez toutes les chances de passer par la case " cash " avant d'embarquer à bord.

Le prix des caisses et des sacs varie en fonction des dimensions, et selon que vous l'achetez dans une boutique ou au comptoir de la compagnie. La Lufthansa propose des cages allant de 51 à 154 €. Sur Air France, un sac pour petit chien ou chat coûte 17,53 €. Les prix en boutique sont un peu moins élevés. On peut trouver des cages allant de 40 € hors taxes, pour les plus petites (69 x 51 x 49 cm), à 140 pour les plus grandes (122 x 82 x 89 cm).

Bon à savoir
Air France propose un service d'assistance aux personnes handicapées (SAPHIR). Contactez-les pour avoir de plus amples informations sur les conditions d'admission à bord pour votre animal d'assistance. Tel. : 08-20-01-24-24. E-Mail : saphir@airfrance.fr.

En autocar

La plupart des compagnies d'autocar acceptent de transporter des petits animaux domestiques (chiens ou chats), à condition qu'ils soient maintenus en sac ou à l'intérieur d'une cage. Les gros chiens ne sont pas acceptés. Et trouver une compagnie française qui accepte les animaux d'assistance relève du parcours du combattant ! Pour des raisons d'hygiène et de sécurité, mais aussi pour des questions pratiques (les autocars ne sont pas tous aménagés pour accueillir des personnes handicapées) les chauffeurs refusent de transporter des animaux d'assistance. Vous aurez plus de facilité en Amérique du Nord et dans les pays scandinaves, où les efforts entrepris pour faciliter le transport des personnes non voyantes ou handicapées ont été considérables ces dernières années. Les compagnies Greyhound (États-Unis et Canada) accepteront de faire voyager gratuitement votre animal d'assistance.

En voiture

Pas d'impératif particulier en ce qui concerne les déplacements en voiture, mais quelques conseils de sécurité qui rendront le voyage plus agréable pour tous les passagers.

Laissez votre animal à l'arrière, banquette dépliée ou non, et mettez-le dans sa cage ou son panier (que vous aurez tapissés de papier absorbant) s'il est de petite taille. Pour un chien plus grand ou turbulent, on vous conseille d'installer un filet ou une grille de séparation avec l'avant du véhicule. Sachez aussi qu'il existe des ceintures de sécurité, à attacher au harnais de votre chat ou votre chien. Et oui, tout le monde est logé à la même enseigne !

Les animaux peuvent être sujets au mal des transports, comme leurs maîtres. Pour limiter les dégâts, ne les faites pas manger dans les 12 h précédant le départ, ils se rattraperont bien assez vite à l'arrivée. Et n'allez pas nous taxer de cruauté envers les animaux, c'est la SPA elle-même qui le conseille !

Le plus grand danger pour un animal, en voiture, est la déshydratation. Prévoyez de vous arrêter régulièrement pour le faire boire et, par la même occasion, éliminer le trop-plein de l'arrêt précédent… Faites faire un petit tour à votre toutou, ça fait du bien de se dégourdir les papattes avant de reprendre la route (c'est valable pour le toutou comme pour le maître). Enfin surtout, ne laissez jamais votre compagnon dans une voiture en pleine chaleur, un coup de chaud lui serait fatal.

En train (avec la SNCF)

Si votre animal pèse moins de 6 kg, il devra être installé dans un sac ou un panier dont les dimensions n'excéderont pas 45 x 30 x 25 cm. Vous paierez alors jusqu'à 5 €. Pour un chien de plus de 6 kg, tenu en laisse et muselé, il faut payer un billet 2e classe demi-tarif. Une fois dans le wagon, vous pourrez le sortir de son sac, mais impérativement le tenir en laisse. L'animal devra rester dans le couloir ou entre les wagons. On vous conseille de le faire bien se tenir, car les autres passagers, s'ils n'apprécient pas ce genre de compagnie, peuvent exiger que vous vous déplaciez…

Les animaux d'assistance sont acceptés dans tous les trains de la SNCF, à condition cependant de tenir son chien en laisse. Là aussi, n'oubliez pas la muselière. Pour des raisons de sécurité, un contrôleur ou un agent de bord pourront vous demander de museler votre chien pendant le voyage.

Depuis le 5 août 2003, les animaux d'assistance sont admis sur l'Eurostar ! Mais n'oubliez pas que vous vous rendez en Angleterre (il vous faut le Pet Travel Scheme, voir notre tableau).

Bon à savoir
La SNCF a mis en place un numéro vert pour aider les personnes handicapées à préparer leur voyage : " SNCF Accessibilité Service ", tél. : 0-800-15-47-53, à votre disposition 24 h/24 et 7 j/7.

En bateau

L'accueil de votre animal dépend de la compagnie choisie. Sachez que même si la croisière ne vous fait pas franchir de frontières, on peut vous demander de présenter le certificat de vaccination ou de bonne santé de votre bébête. Quant à sa place à bord, elle est généralement dans un espace réservé aux animaux (chenil, cale), à moins que vous ne la laissiez dans la voiture si vous empruntez le ferry.

Quelques exemples pratiques :

- Avec Brittany Ferries, les animaux domestiques (deux maximum par réservation) doivent rester dans votre véhicule. Leur billet coûtera 45 € l'aller-retour. Informations et réservations, tél. : 0825-828-828. Internet : www.brittanyferries.com. Pour la Grande-Bretagne, n'oubliez pas qu'il faudra vous y prendre six mois à l'avance pour les formalités douanières.
- Corsica Ferries : les animaux sont acceptés partout sur les navires, sauf au restaurant. Muselière et laisse obligatoires pour les chiens. Tarif : de 5 à 18 €, selon que l'animal reste en voiture ou vous accompagne à bord. Informations et réservations, tél. : 0803-095-095 (0,15 €/mn). Internet : www.corsicaferries.com.
- SNCM : les animaux sont acceptés, mais le certificat de vaccination antirabique est exigé. Votre chien devra rester en voiture, ou bien dans le chenil. Les autres petits animaux peuvent vous accompagner. Tarif : gratuit pour certaines destinations si l'animal reste dans le véhicule, et jusqu'à 26 € la traversée. Internet : www.sncm.fr.

L'accès des animaux d'assistance à bord des paquebots et ferries se rendant dans des ports français est autorisé, à condition qu'ils soient muselés et tenus en laisse. Dans certains restaurants à bord, les animaux sont refusés sans distinction faite entre les animaux de compagnie et les animaux d'assistance.

En taxi

  • Avec un beau sourire, vous pourrez peut-être faire monter votre animal dans un taxi, mais le chauffeur a le droit de refuser. Pour éviter les embrouilles (fréquentes avec les chauffeurs), il est préférable d'appeler la compagnie de taxis et leur demander une voiture qui accepte les animaux. Vous paierez un supplément de transport pour votre animal. En revanche, il ne peut pas refuser les chiens d'aveugle.

 

  • les assurances

Quelques durées de vols au départ de Paris

Attention : ces durées de vols sont approximatives. Elles peuvent varier de 10 à 20 % en fonction du nombre d’escales (variable selon les compagnies), du type d’appareil et de la météo. Ces chiffres s’entendent pour la plupart en vols directs au départ de Paris.

Abidjan
Agadir
Amsterdam
Antalza
Athènes
Auckland
Bamako
Bangkok
Barcelone
Berlin
Bogota
Bombay
Boston
Budapest
Buenos Aires
Cancun
Caracas
Casablanca
Cayenne
Chicago
Colombo
Copenhague
Dakar
Damas
Delhi
Denpasar
Douala
Dubaï
Dublin
Fort-de-France
GuatemalaCity
Helsinki
Héraklion
Hong Kong
Houston
Ibiza
Istanbul
Jakarta
Karachi
Kuala Lumpur
La Havane

6 h 15
3 h 30
1 h
3 h 50
3 h
21 h
5 h 35
11 h 10
1 h 35
1 h 45
11 h 10
8 h 30
7 h 50
2 h 15
13 h 20
11 h 35
9 h 25
3 h
8 h 50
9 h 10
10 h
1 h 45
5 h 50
4 h 30
8 h 15
17 h
6 h 30
6 h 50
1 h 35
8 h 30
12 h 30
3 h
3 h 30
12 h 10
10 h 30
1 h 45
3 h 20
15 h 50
10 h 10
14 h 30
9 h 55

Larnaka
Las Palmas
Le Caire
Lima
Lisbonne
Londres
Los Angeles
Madras
Madrid
Malte
Manille
Marrakech
Maurice (île)
Mexico
Miami
Montréal
Moscou
Nairobi
New York
Noumea
Papeete
Pékin
Pointe-à-Pitre
Quito
Rio
Rome
Saïgon
San Francisco
Santiago
Séoul
Seychelles
Singapour
Stockholm
Sydney
Téhéran
Tel Aviv
Tokyo
Toronto
Tunis
Vancouver
Washington

4 h 00
3 h 40
4 h 20
16 h 35
2 h 20
1 h
10 h 30
9 h 30
1 h 50
2 h 50
15 h
3 h 30
11 h 15
11 h 50
9 h 30
7 h 30
3 h 30
8 h
8 h 10
22 h 30
21 h
10 h 50
8 h 45
13 h 40
11 h 10
2 h
15 h
10 h 30
15 h 30
11 h 45
9 h 25
12 h 30
2 h 20
22 h 30
5 h 15
4 h 20
11 h 55
8 h 20
2 h 20
10 h 10
8 h 20

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